Pour un financement immobilier à Ruy-Montceau, les banques proposent généralement un crédit immobilier ou un des nombreux prêts aidés aujourd’hui en vigueur. Certains emprunteurs veulent cependant obtenir un prêt in fine qui est peu courant dans ce milieu. Cela peut néanmoins être envisagé dans certains cas. Voici ce qu’il en est.
Qu’est-ce que le prêt in fine ?
Il s’agit d’un crédit non amortissable. Le mode de remboursement est assez singulier puisqu’il se fait en deux temps. Dans un premier temps, tout au long de la durée de remboursement accordée, l’emprunteur rembourse les mensualités qui se composent uniquement des intérêts et de l’assurance emprunteur. Dans un second temps, à la dernière échéance, il verse la totalité du capital en un seul bloc. Le principe rejoint un peu celui du crédit relais, à la différence que pour un prêt in fine, aucune garantie immobilière n’est exigée.
Pour information supplémentaire, « in fine » est un terme latin qui signifie « à la fin ».
Comment obtenir un prêt in fine ?
Le prêt in fine n’est généralement pas accordé pour l’acquisition d’une résidence principale. Il convient davantage pour les investissements locatifs. Pour l’obtenir, les conditions d’éligibilité sont plus strictes étant donné le risque majeur auquel la banque s’expose. Il est souvent réservé aux investisseurs à hauts revenus, qui ont un patrimoine important.
Pour l’octroyer, la banque exige que l’emprunteur souscrive une assurance-vie sur laquelle il doit verser, à la souscription, une somme équivalente à 30 % du capital emprunté. Il doit ensuite l’alimenter au fur et à mesure que la durée de remboursement progresse. L’emprunteur n’est pas autorisé à toucher cette épargne qui est destinée au remboursement du prêt in fine. On parle de nantissement de l’épargne au profit de la banque. Si au moment de la demande de prêt, l’emprunteur dispose déjà d’une assurance-vie, la somme économisée sera bloquée en vue du versement in fine.